Home Page Image
  Quis est, quod ibi homo vult dolere luctuosa et tragica, quae tamen pati ipse nollet.
 
 


Welcome Message Here

  • Tab 1
  • Tab 2
Content 1
Content 2

L'IRONIE DES POLITIQUES AMÉRICAINES: Y-A-IL DES LIMITES À LA NORME DEUX POIDS DEUX MESURES QUE SEMBLE VOULOIR IMPOSER WASHINGTON AU MONDE LIBRE ? 

Traiter l'ONU de "non pertinente" pour avoir exprimé des réticences raisonnables au concept de guerre préventive ne suffit pas, voilà que la Maison Blanche en appelle à une pseudo-obligation de réparer le désastre humanitaire, civil et économique résultant de ses politiques

Depuis le lancement de l'offensive contre ce que l'administration Bush nomme l'axe du mal, l'Amérique a tendu ses muscles et exposé au monde son côté fier et défiant. Maintenant qu'elle se voit embourbée dans ce qui ressemble de plus en plus à un second Viet-Nam, voici que la maison Blanche se souvient de ses alliés au moment de payer la note de cette extraordinaire faute de jugement que constitue l'intervention préventive en Irak. Il est possible que celle-ci devienne la plus grande erreur de ce siècle encore jeune, et le début d'un long déclin pour l'Amérique. Tous nos espoirs tendent vers maintenant vers un climat international plus pacifique à la suite des récents déboires des États-majors du Pentagone à fournir des justifications à cette guerre mal engagée. Certes, il est inacceptable que les États-Unis se voient récompensés pour avoir mené une politique illégale sous deux aspects: d'abord pour l'aspect unilatéral de son action en Irak, et ensuite pour le caractère prématuré de l'intervention, alors que même les faits à l'origine de l'analyse qui a mené à la conclusion de l'urgence semblent hautement exagéré face à la menace réelle. Toutefois, une large part de ces coûts sur papier sont supportés par la communauté internationale et permettent au Pentagone de convertir ses fournitures et inventaires en compte à recevoir pour ses alliés. Pourquoi l'Europe ne peut se passer de voler au secours de l'Amérique en acceptant de partager les dépenses de l'effort de guerre auquel elle a résisté de toutes ses forces ?

NOUVEAU FRONT DE L'IMPÉRIALISME PRÉDATEUR AMÉRICAIN: L'ONCLE SAM POURRAIT SE SERVIR CHEZ LES SOCIÉTÉS AFFILIÉS AYANT UN ÉTABLISSEMENT AUX ÉTATS-UNIS: En accusant les métropoles des grands pays d'Europe d'avoir financer leurs infrastructures de métro par des techniques d'évasion fiscale, un comité du Congrès espère leur soutirer $80 million . L'audience est d'un ridicule pathétique, le témoin principal est anonyme. Au prise avec un déficit record pour la super-puissance américaine au sommet de son hégémonie politique, militaire et diplomatique, la maison Blanche et le Congrès se décarcassent pour trouver comment financer leur guerre unilatérale puisque les alliés refusent de payer leur contribution ? Suite à la IIe guerre mondiale, l'Amérique a personnifié le héro mythique et libérateur parmi les nations libres. Son plan Marshall permettait la reconstruction économique et sociale de l'Europe. Aujourd'hui, elle doit tenter de faire supporter le poids de son surarmement en transformant ses soldats en mercenaires en tant que justicier devant un terrorisme anonyme et virtuel. Cela allait de soi depuis le revers pentium qu'elle a encaissé par suite de la proclamation du nouvel ordre mondial. Revers symbolique avec la déchéance morale de la maison blanche. Revers boursier avec la morosité quasi-permanente de Wall Street, revers technologique avec l'accident de Columbia, revers intérieur avec l'attaque des deux tours du World Trade Center de Manhattan le 11 septembre 2001. Nous avons dit pentium donc cinq revers, le cinquième étant ce revers économique, avec la désillusion des dot com et le déficit budgétaire de 500 milliards de dollars que nous présente le Président américain cherchant tant bien que mal a relancer une économie vacillante, à financer sa guerre au terrorisme tout en maintenant le cap de ses réductions d'impôts. À moins d'un revirement inattendu, ce sera là vraisemblablement sa dernière erreur.