DROIT INTERNATIONAL GÉOPOLITIQUE:
Depuis les évènements du 11 septembre 2001, il semble que les prétentions du gouvernement américain à l'impérialisme bienveillant sur le plan militaire s'habille du  manteau de la vertu en politique étrangère.

Le géant américain a des pieds d'argile.  Sa
  politique de relance économique semble pour l'instant s'appuyer sur la réduction des inventaires en munitions et sa politique de commerce extérieur sur la sophistication protectionniste.  Ce dernier sous le couvert de la sécurité s'est cambré dans une rigidité inconnu jusqu'alors.

Jadis, le discours des grandes entreprises se fondait sur le seul seul crédo de la productivité, a des odeurs de fade au pays de l'oncle Sam. Les scandales financiers répétés dans la Mec que du capitalisme  ont enlevé le peu de crédibilité que les sociétés gardaient après avoir perdu la loyauté de leurs employés.  

Mais le géant ne s'avoue pas vaincu si facilement, il s'est engagé dans un réalignement de toute sa politique étrangère avec comme point focal la lutte au terrorisme dans le contexte de l'axe du mal.  Peu de pays ont bénéficié d'autant de moyens technologiques pour défendre leur idéologie. 

Certes, il s'agit d'un acte abominable, et assurément les américains ont été choqués d'apprendre que des terroristes avaient  maintenant gagné leur territoire et ne reculait devant rien. Certes nous ne disons pas que les américains sont à seuls à blâmer, de toute façon ce ne sont pas eu qui sont responsables des décisions prises en leur nom par leur dirigeants. 

Pourtant, cela ne devrait pas écarter que d'une part un critique saine et constructive car cela se trouve à la base de la démocratie.  Cela ne devrait pas non plus justifier l'arrestation et la déportation de citoyens canadiens simplement pour la raison que leur lieu de naissance se trouve en Iran, Irak ou encore en Arabie Saoudite. Il n'y a pas d'éloge flatteur sans liberté de blâmer et la politique demeure toujours l'art de convaincre sans la contrainte. Dans le pays de liberté qu'il prétend diriger, Georges Bush ne devrait pas pouvoir espérer que ses opinions feront l'unanimité.  

Désormais, la seule évocation de la lutte au terrorisme tout azimuts est présenté comme justification à réduire au silence toute forme de critique même constructive à l'endroit de la politique de Washington en matière de politique étrangère.